Je vois des murs...des murs et encore des murs. Tous s’alignant et s’entre coupant en de longs corridors. Si haut que la lumière, il y en a, peine à éclairer ma route. Je marche donc a l’aveuglette, chose fréquente tout de même. Parfois l’odeur acre qui flotte dans l’air me force à plaque ma main sur mon nez et ma bouche.
-Putain que sa me dégeule...
Marcher commence à me lasser je m’arête donc un moment et regarde autour de moi. Je me trouve à l’intersection de quatre ruelles.une direction ou une autre ne changera rien dans ma vie, mais la peur de se tromper et d’atterrir encore plus dans un merdier ne me plait guère. Je m’assois au sol, enlevant la corde que je porte en bandoulière de sur moi et la posant au sol a ma gauche. Laissant mes paupière se fermer je me laisse emporter dans mes pensés. Mon avre de paix.
Une pièce blanche ne possédant qu’un fauteuil de cuir noir et un bol au sol débordant de délicieuse pomme bien rouge, voila ce que je vois dans ma tête. Je me vois assise dans se fauteuil, les jambes croisés et une pommes a la main. Je mange se fruit tout en cherchant a comprendre.
-bon récapitulons. Il y a quatre direction, je viens de l’une d’entre elle et je ne retournerai pas sur mes pas donc il ne me reste que trois choix. Alors voyons voir!
Mord dans la pomme.
-je me sent pas d’attaque pour continuer tout droit parce que ca me tente tout simplement pas, je n’aime pas trop le coté droit parce que la majorité des gens sont droitiers donc je vais aller a gauche je crois...à moins que...
Mord dans le fruit à pleine dent une dernière fois avant de soudainement voir ma pièce se faire envahir par le noir.
J’ouvre les yeux et constate, de façon logique, que je suis toujours assise au sol. Je me lève et prends ma corde au même moment. La déroulant je prends une des extrémités et fait un nœud de pendu au bout. Je ne compte pas mètre fin a mes jour de cette façon, de toute façon j’ai pas envi de finir en me vidant la vessie...Me tournant un peu je Remarque qu’un des mur de bâtiment laisse dépassé de nombreuse poutrelle, fragment de mur, balcon de fer et autre choses qui permettent de s’accrocher. Faisant tourner la corde au bout de mon bras dans un movement agile je lance avec force l’extrémité en cercle vers une des poutrelles surplombant un balcon. Jour de chance (sarcasme) la prise se fait du premier coup. Un rapide mouvement de bras vers le bas sert à resserrer la corde. Je commence donc mon ascension vers le balcon que j’atteins sans trop forcer peu de temps après. Ma jeunesse me sert donc enfin...Pas le temps de souffler j’en ai ma claque de cette ruelle je veux donc en sortir.je recommence la manœuvre avec la corde cette fois ci visant une sorte de Poteau de ligne électrique tomber au sommet d’un bâtiment. Un éclair, un mouvement rapide et précis me permet de répéter mon exploit et de trouver prise. Cette fois ci je me hisse a la corde, usant la force de mes bras et croissant la corde autour de ma jambe droite. Voyant le Poteau a bonne distance, je m’empresse de poser mes mains meurtrie par la corde une a une dessus.
-haaaa>_<
Enfin! Essoufflée mais arriver, je me retrouve tendue sur le dos, un ciel nuageux se dessine au dessus de ma tête. Je me redresse et me lève en soufflant de fatigue. Ouvrant mes yeux je constate donc pour la première fois l’ampleur du moment. Tout autour de moi, jonche des débris et des tas de gravât. Devant moi s’étend une ville, ravagée et a vision apocalyptique. Cet endroit qui sent tout autant la mort même a l’air libre....Comme quoi, je comprends les rats qui restent dans les ruelles finalement.