Je vais exploser .

Je cours.

Je cours. Je cours. Je tombe.

Je brûle. J'explose. Je meurs.

Lorsque j'ouvre les yeux, je vois une immense affiche qui annonce l'hôpital du centre-ville. Ma tête est brûlante, mes membres congelés. Mon esprit s'embrouille et mon âme tremble. Sans savoir comment j'ai fais poury parvenir, je me retrouve dans le couloir des urgences. Je m'effondre sur le sol. Le plancher froid me frappe douloureusement au visage.

Et ma tête éclate.

Avant de sombrer, je distingue des silhouettes qui marchent vers moi. Des.. contaminés. Et.. une.. une main qui se tend... L'ombre... Le garçon... qui me... te...rorrise...

J'attrape sa main et il me tire avec lui. Je cours à sa suite avec une énergie qui ne m'appartient pas.

La sienne.

Je rejoins une salle et referme la porte derrière moi avec force. Il monte la garde. Je le vois qui attrape mon arme et se poste devant la porte. Il me protège. Je n'ai plus rien à craindre. Je ne suis plus seule.

Cette fois, je sombre et il n'y a personne pour me retenir.

HS : Je rappelle qu'il n'y a personne d'autre que Kao, elle est schizo

Invité

Je marche depuis des heures. Non, c'est faux. Je marche depuis ''longtemps'' parce que je suis faible. Je tremble de tout mon corps et je me plaint , seule. Au moins, je ne casse les oreilles a personne. Je frotte mes bras. J'aimerais que ce soit quelqu'un d'autre qui le fasse. Je passe par des endroits de la ville ou il ne semble pas avoir beaucoup de gens. Je ne veux pas me tuer à me battre. Je regarde l’hôpital. Je m'approche et entre a l'intérieur.

Des contaminés par dizaine s'approche de moi. Eux, ils courent. Je ne veux pas courir, non , non...reculez. Allez vous-en.
Je me recule. Je soulève mon épée. Je l'abat vers l'avant ,sur l'un d'eux. Il tombe a mes pieds. Ce n'est pas vraiment de cette manière que j'aurais aimé que les hommes tombent a mes pieds, mais bon, on fait avec ce qu'on a. Je ris, je me trouve vraiment drôle, en ce moment. Je ne sais pas pourquoi , mais c'est amusant.

La voie est libre. Je peux marcher. Je peux être calme et ne pas m’inquiéter , pour le moment. Je ne sais pas comment je fais pour supporté cette douleur. Je pousse un cri , déchirant. J'ai envie de m'arracher les poumons, les cheveux , les yeux, tout ce qui peut ce faire arracher. Je passe une main sur mon front , je pleure. Qui me reprocherait de pleurer de douleur. J’aperçois des portes, pleins de portes. Les murs d'un blanc presque parfait me donne l'impression de devenir folle. Est-ce que ce couloir va se terminer un jour ? Je suis peut-être morte, au fond et je marche vers le paradis.

Non , même le paradis ne voudrait pas de moi.... Une poignet m’apparaît plus attirante. Je n'est pas le temps de me poser des questions sur le pourquoi de la chose. J'entre.

Ma tête éclate. Je reprends conscience et quand j'ouvre les yeux, je me demande comment ça se fait que je n'aie pas besoin de ramasser les morceaux de cervelles répandues autour de moi pour reconstituer mon crâne et son contenu. J'amène mes doigts à ma tête et les glisse entre mes cheveux. Ils ne tremblent plus. Je me sens mieux. À l'exception de ma tête qui me donne envie de mourir. Je me masse la tempe. Gluante... Du sang.

Je m'assoie difficilement et la porte claque. Mes yeux prennent un certain temps à retrouver la vision et je réalise que je ne suis plus seule dans la pièce. L'ombre ? Non. Une femelle. Et elle ne me ressemble pas comme l'ombre. L'ombre l'ombre ! Ça suffit ! Il n'a pas un nom, lui ? Moi j'en ai un, cette fille rousse en a probablement un, alors lui aussi. Je vais l'appeller... Chat.

J'éclate de rire à cette pensée, malgré la douleur qui m'élance la cervelle et la fille qui semble m'observer. Elle m'a bien fendue la tête en ouvrant la porte, alors pourquoi est-ce que je devrais faire preuve de politesse ? Eh puis, c'est pas comme si je riais d'elle, non plus.

Chat. Non... L'ombre m'a sauvée, tout à l'heure. Il m'a emené ici, m'a aidé à fuir les contaminés. Je cesse de rire et me resaisie. Je ne suis pas seule. Et cette fille m'a attaquée. Je ferais mieux de rester sur mes gardes... Je me redresse difficilement, mais je me sens mieux que tout à l'heure. Le feu s'est éteint.

Connor. C'est ça, son nom.

J'entends des bruits de lame fendant de la chair. Est-ce que j'avais bien fait de suivre Kitae..? Je ne sais pas. Je m'en fiche. Soudainement, je n'ai plus mal. Je me sens bien. Très bien. Je suis Kitae, de proche. Et on tombe sur Kao. Est-ce que Kitae savait que je la suivais? Probablement pas. Je peux me faire encore plus petit que je ne le suis déjà. Je regarde Kao. J'ai très envie de lui faire un câlin.. Mais qu'est-ce que je vois..? Du sang sur sa tempe..

Lentement, je m'approche d'elle.

Invité

Je regarde la fille au sol. Mais qu'es qu'elle pouvait bien faire la ! C'est un peu de sa faute si je l'est blessé , après tout. Tout de même , j'ai un sentiment de culpabilité qui prend le dessus au fur et a mesure que je la regarde. J'ai envie de m'excuser ou de m'en aller, tout simplement. Je regarde le sang coulé sur sa tempe et m'attendrit a cette vue. Je me penche un peu vers elle. La pauvre, j'ai dût ouvrir la porte vraiment fortement pour donner cet effet. Je ne parle pas.

Je hais faire les premiers pas , c'est gênant. Je ne fait que m'approcher un peu et la regarder normalement. J'ai encore mal. Mais ce n'est plus a cause du virus. J'ai mal , tout simplement. Quelque chose dans mon ventre ne vas pas bien , mon coeur non plus. Mon corps est emplie de choc électrique. Je me retourne et j’aperçois Akki'. Il ma suivit ? Il aurait put me tuer , j'étais trop dans mon monde pour lui porter attention. De toute façon , il ne m'en porte pas plus. Mes yeux se remplie d'eau.

Pourquoi pleurer ? Parce que finalement , même si c'est la fin de cette ville, tu es seule ? Ne pleure pas , Kitae... Ne pleure pas. Je le regarde, il a les yeux remplie d'envie pour cette fille. Je devrais peut-être les laisser ensemble. Après tout je n'est pas envie d'être qu'un objet de la décoration ENCORE. Puis je n'est pas envie de voir du monde se ''frencher'' devant moi. Si c'est bien ce qu'ils font. Mais a le voir.... Peu importe.

Je regarde autour. C'est sécuritaire. Je n'aurais qu'a fermer mes yeux et endurer. Je m'éloigne dans cette petite pièce et va m'accroupir derrière le lit, les jambes ramener contre mon coeur. Maintenant ''seule'' dans mon coin, je me laisse abandonner a mes larmes. J'ai mal. J'ai peur. Je suis triste. Je me rappel la fille.

- Excuse-moi, j'pouvais pas deviner qu'il y avais un amas de chair derrière la porte.

Je crois reconnaître le garçon, mais la fille en revanche... Elle s'éloigne et va s'asseoir plus loin.
-Un amas de chair ? que je demande, presque insultée. Je suis une personne vivante ! Pas un amas de chair !

Je me tapote le bras de la main opposée, comme pour vérifier. Ouais, tout est sous contrôle !

Je me relève doucement , reportant mes doigts à ma tempe. Ouille... Keven s'approche de moi et je le regarde un moment, longtemps, comme si je m'attendais à ce qu'il explose ou un truc du genre. Rien ne se produit.

J'attends.

Je suis à quelques centimètres d'elle. Je me mets sur la pointe des pieds. Je peine à essuyer sa tempe du bout de mon pouce. Je me retire. Je recule.

- Kao, est-ce que tout va bien..?

Je trouve ça absurde, elle a 17 ans, et moi 15. Je ne devrais pas passer mon temps à la surveiller, non..? Je veux dire.. Elle est assez grande pour se débrouiller seule, non..? Oui. Je crois. J'aimerais tant que tout aille bien pour elle. Mais je ne peux pas passer mon temps avec elle. J'ai mes propres problèmes..

Invité

Je soupire un peu et prend la peine de répondre a la fille. Elle a l'air insultée et je ne vais pas assez bien pour ignorée les gens. De toute manière , je n’ignore jamais les gens, il me semble ?

- C'étais une façon de parler. Je sais que tu n'est pas un amas de chair mais bel et bien une humaine. Ce ne sont que des expressions que j'emploi. J'ai une façon de parler et tu a bien certainement une façon de parler, toi aussi. Je suppose donc que tu peux comprendre.

Je ne lève pas les yeux vers eux. Je sais que je serais.... Déçu ? Je suppose que c'est le mot , oui. Je ramène les jambes contre moi , je les entourent de mes bras et je pose ma tête sur ceux-ci. Je ferme les yeux. Je les fermes fort comme pour être certaines de ne pas les ouvrir de nouveau. Pour une fois, j'ai envie d'être seule, parce que je me rend compte qu'au final , quand on est seule, on souffre moins. Je suis jalouse..? Non kiki , c'est rien...

Je continue de sentir des larmes le long de mes joues. Je suis triste, fachée , mais j'ai une envie incroyable d'éclater de rire. J'essuie de revers de la mains mes yeux fermer. J'entend Akki' parler. Je reste en place, silencieuse. Je suis la Kage. Je suis l'ombre. Je me fais petite.

HS : Désolé du retard, je suis débordée !

La fille me débite son monologue et moi, je ne l'écoute pas. Je l'observe un long moment, un très long moment, sans ouvrir la bouche pour répondre à la question de Keven. Waaaw... Mioum mioum. Je m'approche de la fille et attrappe vivement sa main pour l'attirer contre moi. Je souris comme une gamine et lance d'une voix enfantine :
-Moi Kao :)

Et je l'embrasse, glissant ma langue entre ses lèvres.

Invité

HS: Vive le retour des cours

Une main me touche. Je sens des doigts entourée ma peau si froide. J'ouvre les yeux rapidement, qui est-ce ? Mes yeux légèrement rougit se posent sur le visage devant moi. Tout ce passe si rapidement, je me sens attirée contre elle. Nos deux corps pressé l'un contre l'autre et moi comme une imbécile figée , un de mes bras pendant mollement en arrière de moi , tenant l'épée de cette façon toute aussi las.

Mes yeux légèrement rougis dût au larmes s'écarquillent un peu , mes pupilles colorées devenant plus éclatantes. Mon visage brûle je suis mal a l'aise puis je l'entend finalement prononcée quelques mots, si peux soient-ils. Je prend le temps d'observer ses lèvres alors qu'elle me parle. Elle n'a pas l'air méchante. Elle me souris, c'est bon signe...

Mais qu'es-ce que..!?!?

Je n'est pas le temps de penser d'avantage.Après avoir entendu son nom, je sens les lèvres que je regardais se plaquer au miennes. J'entre-ouvre la bouche pour...Je ne sais pas, dire non ? Lui demander ce qu'elle fait ? Peut-importe, je n'en ai pas la chance. Je sens sa langue parcourir un chemin entre mes lèvres , si glisser, profitant d'un endroit que je n'avais jamais offert a quiconque auparavant. Sauf l'homme du bar, qui avait payé malgré lui. Timidement , je répond. Je répond au baiser ? On dirait bien...J'essaie tout de même de me reculer pour y mettre fin , je n'est pas envie de la brusquée, elle a l'air...gentille.

Je sens une chaleur en moi. Ce n'est pas agréable, mais ce n'est pas désagréable, je crois que je suis confuse, oui . Mais je suis toujours confuse, pourquoi ce serait si spécial , cette fois. Nos lèvres bougent légèrement une contre l'autre jusqu’à ce que j'y mette finalement fin. Mes joues sont a l'apogée de la couleur rouge. Mes yeux son semi-clos dût a l’embarassement.

- Je..euh..je.. je suis..je.. Watashi wa no namae Kitae...

Je n'arrive qu'a le dire en Japonais, c'est plus facile, on dirait. Je détourne le regard et fronce un peu les sourcils , pincent mes lèvres puis je me met a mordiller un peu ma lèvre inférieure.

Je les regarde s'embrasser, sans rien dire. Ça me reprend; Mon amusement à presque rien. Je passe mon pouce sur ma bouche, enlevant un peu du sang qui était dessus avec ma langue, pendant qu'un sourire prend place sur mon visage.

Elle avait été directe; Je reconnais bien là Kao. Ne jamais passer par quatre chemins. Une seule ligne droite. Droite comme la ligne tracée par ma langue dans le sang ornant mon pouce. Bon, C'est pas très droit, mais c'est une unique ligne. Peu importe. Je m'asseois sur un des lits, les regardant.

C'était une table d'opération; On voyait encore les outils qu'ils avaient utilisé. Je prends un scalpel. Je m'amuse à entailler mon doigt. Je me lasse bien vite de ce petit jeu. Je lance le scalpel, qui court se ficher dans la porte. Je lance alors;

- Les présentations sont faites, on se connaît tous, maintenant ! Une grande famille ! Yaaay !

Est-ce que j'étais vraiment aussi enthousiaste que je voulais en avoir l'air ? Aucune idée. Je m'en fichais un peu. Je me lève et je mets mon capuchon. Je fais un petit mouvement dans le vide, je n'arrive pas à me rappeler quoi. Et ça me fait rire. En même temps, je chuchote;

- Tenebris Keveeeen...

Je me laisse tomber sur le sol, continuant de rire. C'était poilant. J'avais l'air ridicule. Il faisait noir dans la pièce; Un faible rayon de lumière parvenait à mes yeux, leur donnant un air inquiétant, même effrayant. Mais j'étais doux comme un agneau, en fait.. Ouais.. C'est ça..

Doux comme un agneau..

On va te croire.. Pour l'instant.

[ HRP: J'avais carrément oublié le forum. ]
[ HRP²: Mon poste dépasse la normale de grandeur que je fais. Ne croyez pas que ce sera toujours comme ça. >.> ]

HS : Désolé du retard !

Je regarde la fille qui parle dans une autre langue et je hoche la tête, faisant semblant de comprendre ce qu'elle me dit. J'annonce ensuite, pour renforcer l'idée que je comprends ses dires :
-Moi aussi ! :)

Je souris bêtement, puis je sursaute au bruit du scalpel qui se fiche dans la porte, lancé par Keven. Qu'est-ce qui lui prend ? Il est faché ?

Il commence à rire et et je souris de nouveau comme une enfant. Non, il n'est pas fâché. Je frisonne e bonheur. Je ne suis plus seule.

Invité

J'observe la fille dans les yeux, décidemment elle n'a rien compris.
De toute manière je ne m'en préoccupe pas vraiment, je lève la tête vers Keven un moment.
Puis je baisse la tête vers le sol.
Ma peau reprend une couleur convenable, tant mieux...
Keven rit , la fille souris.
Suis-je la seule a ne pas m'amusée, au final...
Je ne suis pas normale, c'est tout...
Elle force un sourire. Elle ne veux pas avoir l'air imbécile , ni bête.
Elle reste comme sa, un sourire figée dans son visage, fixant le vide.

Je me relève, reprenant mon sérieux. Allez, Keven, arrête de rire ! Kao sourit. Mais Kitae, elle, elle n'a pas l'air de s'amuser du tout. Je m'approche d'elle.

- Allez, souris ! Il y a pire comme situation, tu sais ?

Je lui souris, espérant qu'elle soit capable de sourire aussi.. C'est triste, un monde sans sourires.